Le graffiti est un problème financier considérable, et les autorités ont toujours cherché à le limiter ou l’interdire. Le Groupe ODiam propose de nombreuses solutions pour lutter contre les graffitis, tags et rayures de vitrages et autres surfaces (plaques métalliques, baie vitrée, vitrine, façade…)
La lutte anti graffiti à New York
La Ville de New York et la Metropolitan Transportation Authority ont été les pionniers de la lutte contre les graffitis en prenant vers la fin des années 1970 la décision d’éradiquer le graffiti du métro. L’accès aux rames est devenu plus difficile et bien surveillé, les métros et trains (type RER ou Tramway de banlieu) peints ou tagués n’étaient plus sortis et étaient nettoyés le plus rapidement possible. De 1984 à 1989, mille employés du métro new-yorkais s’acharnent à nettoyer leurs 6245 wagons et 465 stations, pour un coût annuel de 52 millions de dollars. Ces efforts pousseront un certain nombre de graffiteurs à abandonner le métro pour tagguer des murs et des toiles avec leurs bombes à peinture. Certains devront, au passage, changer de nom. Le maire, qui prône une « tolérance zéro » à la délinquance, notamment des graffitis et détériorations par tag, fait à partir de 1994 du graffiti urbain non autorisé une de ses cibles prioritaires, considérant qu’un délit impuni, qu’une cabine téléphonique endommagée, qu’un tag ou qu’un simple carreau cassé sont le début de la paupérisation de tout un quartier. La lutte contre les graffitis est aujourd’hui encore un épouvantail de nombreuses municipalités et départements occidentaux, de la France à La Belgique, en passant par le Canada ou même depuis peu la Suisse, pourtant très à cheval sur la propreté.
Le cas de la France et de la Belgique
En France et en Belgique, c’est surtout le graffiti politique qui est pourchassé avec sévérité et le graffiti à vocation visuelle est d’abord considéré comme une curiosité par certains ; mais dès le milieu des années 1980, la ville de Paris s’équipe de machines à pression pour effacer les graffitis sur les murs et commence, tout comme la RATP, à déposer des plaintes. L’époque est aussi celle d’une débauche d’affichage sauvage à caractère publicitaire (politique, services minitels) et les machines anti-graffiti servent aussi à retirer les affiches. Vers 1987, les métros parisiens sont même couverts de tags et la population se lasse nettement, ce qui conduit à un durcissement judiciaire (y compris dans les lieux qui traditionnellement ne posaient pas de problèmes comme les entrepôts désaffectés). Vers 1990, la RATP est parvenue à marginaliser le tag dans le métro, sinon à l’éradiquer complètement, le rendant au passage plus propre qu’il n’avait jamais été. Une évolution comparable a été observée dans d’autres capitales touchées par le phénomène (Bruxelles et Anvers en Belgique, Zurich et Genève en Suisse et Toronto et Montréal au Canada). Aujourd’hui, de nombreuses villes françaises et belges d’importance moyennes ont investi dans des machines anti-graffiti, ce qui représente un coût extravagant et ne lutte pas efficacement contre la détérioration de la surface tagué. Les sociétés de transport (transports publiques et transports privés), particulièrement visées, y consacrent aussi une partie conséquente de leur budget. Par exemple, la SNCF chiffre le coût du nettoyage des graffitis de ses trains à 6 millions d’euros par an.
On observe cependant depuis 2006 que sur les lignes du RER parisien gérées par la SNCF, les graffitis sont « vandalisés » par la SNCF : ils sont badigeonnés de peinture blanche dans le but de décourager les graffeurs d’opérer sur ses voies dans le cœur de Paris.
Comment lutter contre les graffitis ?
Bien que la solution des machines anti graffiti à longtemps été utilisé, ce système n’est pas efficace en terme de cout et d’entretien à long terme quant à la protection de la surface considérée. Le Groupe ODiam met à disposition des collectivités locales et des autorités nationales des films de protection anti graffiti, tant à la vente au détail et en gros qu’à la pose professionnelle sur un train ou une façade complète. Avec des centres de pose de film anti graffiti dans toute la France, le Groupe ODiam se positionne comme un leader de la lutte contre les graffitis. L’application du film sur les vitres et les autres surfaces à protéger permet aussi de lutter contre les rayures et les détériorations et vandalismes quotidiens, et ce de manière très efficace.